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La préhistoire ou l’Hoto Scalextricus.

de Claude"Lacame"Lachiche, mis en ligne le 8 avril 2008
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Plus vieux que ça tu meurs ! Il fallait bien remonter aux sources de nos problèmes de châssis, de moteur, de pneus et de frein (dernier point important pour la fin de ce récit).
Au début il y avait les chariots à chevaux, bœufs, vaches, cochons !!! Puis un certain Cugnot eu l’invraisemblable idée d’accoupler un chariot et une machine à vapeur inventée quelques années plus tôt, pour transporter des canons (pouah). (Je dirais même plus : Beurk ! ndCH)
Et voici donc le Fardier de Cugnot, le modèle original est au musée des Arts et Métiers à Paris, prêt à bondir dans un déferlement de chevaux vapeur. Et hop, retour au circuit. La marque lyonnaise Precisia a produit, en 19 ??, le fardier de Cugnot au 1/32ème. La chance a fait que j’en ai récupéré un, en épave, parmi d’autres épaves de maquettes.
Pour aller jusqu’au bout de la préhistoire, je vous rappelle que les premières Scalextric étaient guidées par un guide rond bizarre (oui j’ai dit bizarre) formé de deux demi cloches qui devaient capter le courant tant bien que mal et diriger l’objet de nos désirs .
J’ai voulu, moi aussi, faire dans le bizarre (oui j’ai redit bizarre) et voila que la roue avant du fardier est devenue guide et « capteuse » de courant. Sur le vrai fardier, elle avait aussi deux fonctions direction et traction. Sur mon fardier, la roue est un assemblage de circuits imprimés et de flasques en alu recouvert de cuivre et cela tourne rond, oui Monsieur. Deux tresses reprennent le courant et le dirige vers le moteur AFX caché dans le panier en osier qui servait peut être de boite à outil. La transmission est confiée à une courroie vers les deux roues arrière dont une a été équipée d’une gorge pour recevoir la courroie. Faut pas être violent sur la gâchette de la poignée et j’ai descendu l’alimentation à 3 volts. Il faut respecter les échelles et l’ancêtre.
Pour détourner l’engin de sa fonction première de transporteur de canon, il a été équipé d’une ridelle et de tonneaux de liquide qui rend un peu foufou (quand on boit des canons, cette fois-ci j’aime les canons, à consommer avec modération) Pour parfaire le fonctionnement et ne pas risquer de caler à la première résistance de piste, le véhicule a été rendu autonome avec l’adjonction d’un support d’accus (sous les tonneaux) pour une tension 2.4volts qui est largement suffisante pour que l’engin finisse tout droit dans le décor. Et oui car pas de frein possible ! Comme le vrai qui c’est payé un mur lors de son premier et dernier essai.
Épilogue : Que de progrès depuis n’est ce pas ? Même si certaines productions récentes finissent grave dans le mur au fond de la piste par manque de frein.

PS : il fonctionne beaucoup mieux en autonome qu’avec la poignée.

© CIRCUITS ROUTIERS, mars/avril 2008- Bulletin N° 143


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