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Ferrari 250 GT SWB 1960 2/2

de Yves "pastaga" Duval, mis en ligne le 19 juillet 2009
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Après une longue période « sans » (voir premier épisode dans le CR148), je me suis enfin décidé à reprendre la finalisation de mon proto suite aux encouragements d’un membre de CR, adepte du FOLM, que je remercie au passage pour la fourniture de précieuse documentation indispensable à la réalisation de quelque chose de pas trop nul (MilleCinqCent Gépé, si tu nous regardes…).

Finalement ce n’est pas trop négatif de s’éloigner quelques temps de son ouvrage, car en revenant on a un œil neuf et on voit des défauts que l’on occultait à force de les avoir sous les yeux (un œil, des yeux, franchement la langue française est vraiment chiante parfois… moi je dis, bravo Don d’écrire notre langue aussi bien !).

Donc, après quelques petites retouches par-ci par-là, je passe une couche de gris clair (en acrylique) pour voir. Bon. Encore du ponçage en vue au niveau des ailes arrière. Et puis, le capot avant droit est trop bas par rapport au gauche. Ponce un peu le gauche et remets du Sinto à droite, ponce, remets du Sinto, ponce, crache un peu dessus (oui, le robinet de la salle de bain est trop loin) essuie avec un Klee.. mouchoir en papier. Bon, ça va. Ah, tiens et si je creusais l’emplacement de la plaque arrière ? Ben oui, les modèles du Mans 60 sont comme ça. Je ne vais pas non plus vous bassiner avec cette opération relativement facile mais qui demande tout de même quelques reprises pour avoir un centrage, presque, parfait.

En parallèle, j’ai récupéré une partie de l’intérieur de la GTO Fly pour fabriquer le cockpit de ma SWB. Font partie du voyage, le tableau de bord, dont la casquette est séparée en deux, le haut des sièges, le tunnel central et la plage arrière. Toutes ces pièces sont collées sur une plaque de plastique puis les trous sont rebouchés au Saint Thô (priez pour nous, pauvres sloteurs).

En remarquant, toujours sur le FOLM, le travail admirable de certains avec du laiton (Régis entre autres), il m’est venu l’idée de former les échappements avec quelques tubes de ce matériau noble et facile à souder.

Enfin ça, c’est ce que je croyais avant de commencer… En effet, là aussi il y a forcément une technique. Et dans ce domaine, je suis un peu novice. Après avoir diminué l’épaisseur côté sortie sur les 8 tubes (deux tubes de diamètre différent l’un dans l’autre), j’ai soudé les tubes les plus fins deux par deux sur une plaque qui plus tard sera fixée au châssis. Une fois la pièce refroidie, j’ai écarté la partie des tubes qui dépassait de la plaque puis redressé ceux-ci afin qu’ils soient parallèles. J’ai enfin glissé les tubes de diamètre supérieur pour les souder en place. Et là, c’est le drame. En chauffant la pièce du côté gauche, les tubes du côté droit se sont bien gentiment dessoudés et sont tombés par terre… « Mille sabords », me dis-je, comment éviter cette catastrophe à l’avenir ? En réfléchissant un peu, je me suis rappelé que plus la masse était importante, plus la chaleur devait mettre de temps à monter dans l’ensemble de la pièce. Du coup, un serre joint bien placé à l’endroit qui ne doit pas être dessoudé est venu à mon secours. Deuxième essai et là, ça tient ! Content, moi ! Je crois que je vais aimer m’amuser prochainement avec du laiton…

Puis vint le moment de vérité, la couche finale de gris. Pour cette opération, j’ai utilisé cette fois un primer en bombe plus résistant que la peinture acrylique. Le résultat me satisfait.

Montage du châssis Slot Classic pour finaliser les derniers réglages et hop, un petit pilote de chez PSK afin de donner un peu de vie à l’ensemble.

Nous (le proto enveloppé dans 10 tonnes de mousse et moi-même) voilà partis au Val, ce village désormais célèbre ou Angelina et Brad ont pour voisin le fameux Chris, dealer de résine (mais d’la bonne). Dans mes petits souliers, ou devrais-je dire mes petites sandales (ben oui, il fait chaud, l’eau de la piscine est à 32°, alors je ne vais pas mettre des souliers, hein), je déballe au Maître mon bout de Sinto et attends le verdict…..Mmmmmmmmouais, pas mal, dit-il, je ne sais pas si j’aurais le temps de la sortir, on verra peut-être plus tard.  [*]

Bon, voilà, pour ceux qui sont intéressés, surveillez un peu les news, on ne sait jamais…

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© CIRCUITS ROUTIERS, juillet/aout 2009- Bulletin N° 151

Notes

[*] ndCH : Effectivement, il n’y a pas encore de date mais la Ferrari d’Yves va faire son apparition au catalogue PSK, dans la gamme GhostModels.


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