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Le circuit S (3/3)

de Christian Hillairaud, mis en ligne le 21 décembre 2010
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Troisième partie

Circuit S : les accessoires.

Bon, ça ne rentrait pas dans l’espace dédié lors du précédent numéro, mais le chapitre consacré aux accessoires Circuit S sera vite fait vu qu’il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Indispensable au bon fonctionnement du système « monovoie », le transformateur redresseur « 092010 » possède trois « plots » de branchement. Un +, un - et un commun. Il est relié à la piste d’alimentation par une broche. Sa principale caractéristique, à part le côté volts, ampère, continu, alternatif auquel je ne comprends pas grand chose, est de faire un boucan terrible ! Une sorte de « BbbrbRRrrrr » très présent et assez casse c…. Si vous voyez ce que je veux dire ?!
Les poignées Circuit S sont, elles aussi, raccordées à la ligne droite d’alimentation par des broches. Rouge pour la poignée rouge, bleue pour la poignée bleue. Elles sont sensées commander les voitures au moteur de couleur correspondant mais, bien sûr, il suffit de changer la broche de plot pour pouvoir piloter la voiture « rouge » avec la poignée bleue et vice-versa.
Ces poignées, au dessin original et à la prise en main agréable, sont très basiques. Un linguet actionné par la gâchette parcourt la résistance du « moins » vers le « plus » pour faire varier la vitesse de la voiture. Le branchement à deux fils (obligatoire pour le système « S » ?) ne permet pas d’avoir du frein. Si les voitures freinent moins qu’avec un système « normal » à trois fils, à l’usage, je trouve qu’il y a quand même plus de frein qu’avec un système classique à deux fils. Un « Albert » électricien pourra peut-être y aller de son commentaire ?
Les poignées « S » sont équipées d’un gadget. Un bouton rectangulaire noir permet, lorsqu’on appuie dessus d’avoir la totalité de la puissance disponible instantanément. Intéressante lors du départ pour gagner quelques millièmes de secondes, cette possibilité est totalement inutile par ailleurs. A la limite, elle permet de continuer la course, en cas d’avarie (fil coupé par exemple) de la résistance ou du linguet, mais avec un dosage « on »/« off ».
Il y a bien sûr quelques petits autres accessoires comme des supports de piste pour faire des ponts (1), des releveurs de virage (2) et des barrières de sécurité. Ces dernières se présentent sous la forme d’un ruban de caoutchouc à glisser dans des supports en plastique, malheureusement fragiles. Ils peuvent être agrémentés de drapeaux et adhésifs publicitaires.

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(1) Support de piste
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(2) Releveur de virage
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Voilà, je vous avais prévenu, ce fût rapide, on a fait le tour du catalogue Circuit S. C’est d’ailleurs le principal reproche que l’on peut faire à cette production française. Outre un choix limité de voitures, par ailleurs peu originales, à part la Fiat et l’Alpine, Il manque :
- des courbes de différents rayons et degrés pour pouvoir varier les tracés de circuits.
- des éléments de piste spéciaux, chicane, pont… Bien sûr, on peut argumenter qu’avec les raccords adaptateurs « S »/Scalextric on peut facilement avoir tout ça. Mais ce n’est pas la même largeur, le même « grip » et j’imagine qu’il ne devait pas être facile au vendeur de faire admettre au client « lambda » de ne pas acheter directement du Scalextric. La seule réelle différence résidant dans le système de « dépassement guidé ».
En fait, je pense que la vraie carence du Circuit S et des autres circuits au système similaire est la cruelle absence d’un moyen de chronométrage/comptage de tours. En effet, aucun moyen de valider mécaniquement le passage d’une voiture sans qu’elle circule toujours sur une même voie. Il aura fallu attendre l’ère numérique pour avoir cet accessoire indispensable à l’organisation de courses miniatures, sur les systèmes à changement de voies, ce qui est quand même le but principal de notre hobby.

Au final, le Circuit S m’a bien plu. Il est simple à installer et à utiliser. La piste est agréable. Il est aussi très fiable. L’utilisation des voitures Scalextric est d’ailleurs une garantie à cet égard. Celles-ci, avec des pneus efficaces, sont très agréables et performantes. Bien sûr, on est loin des « avions de chasse » actuels mais elles ne sont pas avares de sensations. J’avoue, qu’en plus, il y a un petit côté « Madeleine de Proust ». Je les aime bien ces Scalex des 70’s.
Franchement et avant d’avoir pu me pencher sur le cas du Jouef Z racing ou de l’Interpiste C24, je pense que le Circuit S mérite que l’on s’attarde dessus. En plus, vu la minceur du catalogue, la collection est très facile à boucler.

© CIRCUITS ROUTIERS, novembre/décembre 2010 - Bulletin N° 159

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