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CR-02 Jidé Cévennes 1972

de Christian Hillairaud, mis en ligne le 29 juin 2007
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Notre deuxième voiture exclusive Circuits Routiers est arrivée ! Je vais commencer les expéditions pendant le mois de juin. J’espère avoir tout envoyé d’ici les premiers jours de juillet.

Vous venez de découvrir, page précédente, que le vote des membres de CR en faveur de la Jidé a fait la joie de Chris. « Notre » voiture a une petite histoire sympa. La grande histoire retiendra que ce modèle a participé au Critérium des Cévennes 1972 avec l’équipage Ragnotti-Jaubert. C’était l’une des deux Jidé engagées. Si la première, conduite par Michel Robini abandonna rapidement à cause d’un arbre de roue cassé, Jean Ragnotti amena sa voiture à la 7ème place finale, malgré deux crevaisons et une pénalité d’une minute trente.

Ayant reçu un premier exemplaire en urgence deux jours avant la date du « bouclage », je n’ai pu faire qu’un montage rapide avec pose des décalques. Les finitions, pose des pièces rapportées, peinture des détails, habitacle, pilotes…, réglages « aux petits oignons » du châssis et vernissage de l’ensemble seront faits et expliqués pour le CR139 de juillet/août.

Comme je vous l’avais dit, le kit est complet. Carrosserie peinte, parties transparentes, photo-découpe, pièces rapportées en résine (insert de jantes, rétro, phares additionnels…), pneus, axes, pignon, couronne, guide, moteur, châssis, décalques… Tout est là.

Le châssis Slot-Classic est toujours aussi simple à monter. Le moteur, les axes et guide sont assemblés en une dizaine de minutes. Les jantes en aluminium seront collées sur les axes. Aucun problème pour le train arrière. Pour l’avant, il faudra raccourcir la longueur de l’axe à 45mm. Le centrage du train avant se fera en disposant, entre les jantes et le châssis, les entretoises les plus larges et les plus étroites fournies. Une de chaque, de chaque côté.

Une fois le châssis motorisé, allez l’essayer pour voir si ça roule bien. Il vous faudra ensuite modifier légèrement sa partie arrière comme expliqué sur la notice jointe. La Jidé étant une toute petite auto, le châssis doit être légèrement raccourci. Ce sera très facilement fait à l’aide d’un coup de « Dremel » équipé d’un disque ou avec une petite scie à métaux. Enfin, à l’aide d’une lime carrée de 2.5mm, il faudra faire une encoche d’un millimètre de profondeur.

Cela permettra à votre châssis d’être maintenu à l’arrière sans avoir recours à des vis.

Pour assembler votre châssis et la coque, vous devez faire sauter les deux petits rectangles de résine, sur le puit de vis, et percer celui-ci avec une mèche d’un diamètre légèrement inférieur à celui de la vis utilisée.

Pour le montage à blanc, pensez à placer, sans les coller, les vitres / pare-brise et l’habitacle. Toujours pour des raisons de place, il faudra sans doute rogner légèrement celui-ci, à l’endroit du porte charbons et des soudures des fils sur le moteur, pour fermer facilement. D’ailleurs, n’hésitez pas à mettre un petit coup de lime sur les soudures et même le porte charbons.

Il y a vite un millimètre à gagner et, des fois, ça suffit. Une fois la vis serrée, vous devriez constater que les roues sont bien alignées et qu’elles ne dépassent pas de la carrosserie. Avec un peu de patience, de méthode et d’application toute cette phase d’accouplement châssis/coque est relativement simple. J’ai fait le tout (avec succès !) en moins d’une heure.

Passons à l’étape suivante, la pose des décalques. Armez vous d’une paire de ciseaux, d’un mouchoir en papier doux, d’un bol d’eau tiède, d’un pinceau à poils souples, d’un peu d’alcool à brûler, de sang froid ( !) et de beaucoup de patience ( !!). Notez que si vous êtes venu à bout des décalques de la Ligier sans gros dégâts, la pose de ceux de la Jidé devrait se faire « les doigts dans le nez et les mains dans les poches… » ou presque !

La planche est copieuse mais la grande majorité des décalques ne pose aucun problème. Les seules parties qui réclament de l’attention sont les bandes noires de bas de caisse et, surtout, les décalques dorés qui doivent couvrir le nez de l’auto.

Les bandes noires doivent affleurer le seuil des portes. La moitié de leur largeur passant sous le bas caisse. La difficulté est de plier proprement la bande afin qu’elle épouse la forme de la carrosserie, en particulier au niveau des ailes. Cela se fait tranquillement (si, si, je vous assure !). Il suffit, après avoir mouillé le décalque et l’avoir fait glisser sur la caisse avec le pinceau, de passer (toujours avec le pinceau) de l’alcool à brûler dessus. Les décalques de Chris sont costauds et supportent bien le traitement. Je n’ai même pas dilué l’alcool ! J’suis un « ouf » moi ! L’action de l’alcool sur le décalque va amener celui-ci à se ramollir et à épouser les formes presque tout seul ! Il suffit de l’aider un peu en passant légèrement le pinceau dessus. Ensuite, il n’y a plus qu’à éponger, délicatement, avec le mouchoir. Même travail avec les numéros de course. La partie « Défense Mondiale » devant être sur la tranche de la porte, il suffit de placer « pile-poil » la partie qui va sur le plat de la porte. Ensuite, passez le pinceau avec l’alcool sur la tranche. Le décalque va se plier tout seul. Il n’y a plus qu’à éponger, c’est magique.

Moins magique et plus prise de tête, les décalques dorés sont plus délicats à poser. Il faut commencer par celui qui est le plus grand. Au début, horreur, malheur, il y a des plis partout ! C’est là qu’il faut utiliser le sang-froid et la patience. Ne lésinez pas sur la quantité ! En y allant méthodiquement, avec lenteur, application, douceur et l’alcool à brûler (au passage, j’espère que vous êtes dans un endroit ventilé parce que l’alcool à brûler a tendance à « prendre la tête » !), vous allez réussir à placer le décalque. Une fois ramolli, vous passez délicatement le mouchoir en papier et le décalque devrait coller en épousant bien les formes. Si vous avez respecté les consignes et que vous n’avez pas perdu patience, il ne devrait y avoir ni déchirure, ni pli. Sauf peut-être autour des clignotants, mais là, franchement, ça me parait difficile de réussir. Quoique... j’y pense seulement maintenant, mais peut-être qu’avec un coton tige, il y a moyen de « lisser » même autour des clignotants (Chris vient de me confirmer au téléphone que ...oui, ça marche). Le décalque supérieur est bien moins compliqué à poser. Il a aussi l’avantage de venir recouvrir en partie le décalque inférieur masquant ainsi quelques possibles imperfections. Avant de passer aux autres décalques, je vous conseille fortement de laisser sécher ces deux-là. Il serait dommage de réduire à néant la demi-heure de travail appliqué et consciencieux nécessaire à leur pose (c’est le temps que j’ai mis dont 20 minutes rien que pour le gros décalque) en posant les doigts dessus par mégarde ! C’est un coup à se poignarder avec une saucisse (oui, je sais, c’est bizarre mais si on réfléchit, ça doit prendre beaucoup de temps et finir par être douloureux et, donc, à la hauteur de la faute) ! (ndCO : pas sûr que Grosbig apprécie un tel gaspillage…)

Voilà de quoi vous occuper en attendant la suite dans le CR 139.

© CIRCUITS ROUTIERS, mai/juin 2007- Bulletin N° 138


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