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Bordeaux : le 7ème meeting international du slot VEC

de Don Siegel, mis en ligne le 2 août 2007
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Depuis quelques années déjà, le meeting de Bordeaux, toujours 1 semaine avant les 24H du Mans, est devenu le plus grand événement dans le monde du « vintage slot racing », c’est-à-dire du VEC (véhicule d’époque de compétition), style circuit miniature !
Cette année, il y a eu un des plus beaux plateaux jamais vu, surtout pour les vrais nostalgiques comme nous, grâce au thème choisi : voiture de courses avant 1960.
Mais, témoin de l’attrait de cette époque, le plateau comprenait une bonne partie des pilotes qui n’étaient même pas nés en 1960 !

1/32 – affluence record

La catégorie 1/32, avec plus de 60 inscrits, et finalement 56 sur la ligne de départ, a battu tous les records de participation. Les Français se sont mieux défendus cette année, avec 2 places sur le podium, et 4 places dans les 10 premiers, ex aequo avec les Italiens. Derek Cooper et son fils James ont défendu l’honneur de nos voisins britanniques, en finissant 8ème et 10ème. Après, les Américains ont continué de vivre des moments durs sur la scène internationale, puisque son meilleur représentant était Brad Blohm en 11ème place (pas mal sur 56 quand même !), et moi-même, 13ème.
Laurent Flier de Bordeaux a gagné cette catégorie, en combinant une 2ème place en concours de présentation, avec une élégante mais étonnante déco à flammes sur sa Mercedes 300SL inspirée par 2 décos réelles semble-t-il, et une 3ème dans la course. Ezio Scisco a terminé 2ème avec une de ses stock cars préférées, une décapotable impeccable. Il a gagné le concours de présentation, mais n’a fini que 13ème dans la course, suite à des problèmes techniques. Un autre gars du coin, Ghislain Lubin, a complété le podium, avec une Triumph TR3, achetée à Phil Smith, mais préparée et bien conduite par le bordelais. Giovanni Montiglio, slot-racer bien connu en Italie, et même en Angleterre ou il a travaillé sous le nom de « Joe », a fini 4ème, avec une Porsche Strombecker, très bien détaillée et préparée. La voiture de Laurent avait un châssis Monogram, et les 2 autres des Atlas, maintenant incontournables sur la piste Carrera et ses rails en acier.
Même en dehors du « top ten », il y avait plein de belles et étonnantes voitures 1/32 : une vraie Traction de Marius Tholon-Pomerol, la Caddy-Allard de Pete Shephard, la Dauphine d’un Bordelais incognito, 2 Lister-Maserati…

1/24 – Ferrari toujours !

Il y avait moins de pilotes en 1/24, 47 en tout, surtout parce que les 10 espagnols qui ont fait le voyage ne courent pas dans cette échelle. Les Italiens ont continué de dominer le podium 1/24, avec Maurizio Primo, 1er, et Bruno Novarese en 2ème. Derek Cooper a fini 3ème, avec une Ferrari 225 de 1953 dont la carrosserie est en fibre de verre..., devant Giovanni Montiglio (encore 4ème) et Ezio Scisco. Ghislain Lubin a encore défendu l’honneur des Français en finissant 9ème avec une …. 4CV ! Equipée d’un châssis modifié AMT, elle marchait beaucoup mieux qu’une vraie !
Sur les 6 séries en 1/24, il y en avait 2 consacrés aux voitures F1 et Indy, presque toutes très belles. Il y avait même un très rare « Dirt Track Racer » de Strombecker, piloté par Jean-Michel Germaneau. Comme beaucoup, il a eu des problèmes d’adhérence et il a fini au milieu du tableau.
La star de cette catégorie était, sans doute, l’étonnante Gordini 3L de Joël Thura, sculptée dans du balsa. Tellement étonnante qu’il y a un article qui lui est spécialement consacré. Mais lui aussi a eu des problèmes d’adhérence et n’a fini que 34ème dans la course. N’empêche que la première série où il y avait la Gordini était la plus belle, mais j’y étais, donc je suis un peu intéressé. En plus, j’ai gagné la série par 3 mètres devant Claude Rozier et sa Bugatti. Il y avait 3 Bugatti en tout, ma Caddy-Allard, la Gordini, une Bristol Le Mans, une Morgan et une Auburn… Rien que du beau et une course très Gentlemen Drivers !
Maurizio Primo a gagné cette catégorie avec une splendide Ferrari 250GT California, 3ème en concours et 5ème en course, juste devant la Kurtis Kraft de Bruno Novarese, une des 3 « John Zink Special » Indy Roadsters dans une inoubliable couleur rose. Derek Cooper a pris la dernière marche du podium avec une autre Ferrari, équipée d’un châssis scratch.

Rappel des règles en catégorie Vintage

Il y a plusieurs variétés de slot vintage ; voici un rappel des règles générales.
Bordeaux : mécaniques de l’époque ou équivalent (scratch dans le style, ou châssis repro, par exemple) ; carrosseries de l’époque ou moderne dans l’esprit, maquettes, carrosseries en fibre de verre, etc. Pneus repro ou silicones, mousses interdites.
Turin : kit ou RTR de l’époque, d’origine. D’autres peuvent courir mais avec des pénalités, y compris les carrosseries thermos.
Angleterre : carrosseries styles rétros, pas de thermos, mécaniques libres mais avec limites sur la taille des pneus. Silicones et mousses interdites en 1/32. Il y a aussi des catégories 1/24 qui dupliquent l’ambiance des clubs en 1968, avec moteurs puissants et pneus mousse, mais carrosseries dures. Enfin, la toute nouvelle catégorie DIII pour les amoureux de CanAm. Détails à venir.
USA : pas de catégories définies, chaque club décidant de ses règles.. A part la DIII (détails à venir), certains centres commerciaux organisent aussi des courses avec carrosseries de style rétro (surtout CanAm), mais châssis Parma Flexi, etc.

Les photos ...

© CIRCUITS ROUTIERS, juillet/août 2007 - Bulletin N° 139


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